Après des semaines d’attente, de rendez-vous annulés et d’incertitudes, le diagnostic est enfin tombé : de nombreux calculs dans la vessie Le long chemin vers la vérité médicale. Un soulagement d’avoir enfin des réponses, mais aussi une nouvelle source d’angoisse : comment vont-ils les retirer ?

L’heure est maintenant venue de passer à l’action. Entre examens sous tension, interventions délicates et décisions à prendre, cette nouvelle étape s’annonce éprouvante. Vont-ils réussir à éliminer les calculs sans passer par une opération plus lourde ? L’espoir et le stress s’entremêlent tandis que je m’apprête à vivre une expérience médicale intense…


Le diagnostic

Maintenant que je connais la cause de mes symptômes, j’attends de savoir comment ils vont procéder pour les retirer.

Ils m’emmènent dans une salle et me transfèrent sur la table d’examen. L’infirmière m’explique :

« On va vous sonder, puis remplir votre vessie afin d’introduire une caméra et évaluer la taille de vos calculs. Cela nous permettra de voir si nous pouvons les fragmenter. »

L’infirmière et l’aide-soignante me déshabillent et m’installent le brassard à tension.

 

L’intervention sous haute tension

Le médecin entre, enfile ses gants et son tablier, puis introduit la caméra dans ma vessie. Je vois tout à l’écran. Elle explore chaque recoin pour compter et mesurer les calculs. Après quelques minutes, nous les trouvons regroupés dans un coin, alignés comme les wagons d’un petit train. Le médecin tente alors de les fractionner avec une pince. Elle en attrape un, le coince, puis le brise en plusieurs morceaux. Sur l’écran, on dirait presque un jeu vidéo ! 🤣

Toutes les deux minutes, on me prend la tension. Si elle grimpe trop, l’intervention devient risquée et doit être stoppée.

Le médecin me demande soudain :

« Comment en êtes-vous arrivée là ? Pourquoi ne pas avoir consulté plus tôt ? Vous êtes suivie ici ? »

Je réponds, un peu agacée :

« J’ai essayé de vous appeler sans succès, alors je vous ai écrit un mail expliquant ma situation et précisant que j’étais patiente chez vous. Vous m’avez donné un rendez-vous le 5 mai. Que pouvais-je faire de plus ? Débarquer dans votre couloir en criant « À l’aide » ? »

Elle répond, impassible :

« Nous ne sommes pas joignables par téléphone, privilégiez le mail. Vous savez, nous avons énormément de patients. Ce n’est pas à nous de vous courir après, c’est à vous de nous solliciter. »

J’étais épuisée d’entendre ça…

 

Une montée de stress incontrôlable

Ma tension, qui était à 12, grimpe à 18. Je transpire abondamment. Le médecin s’arrête net :

« Je ne peux pas continuer, votre tension est trop élevée, c’est trop dangereux. Il faudra prévoir un passage au bloc opératoire. »

J’éclate en sanglots. Je ne veux plus entendre parler d’hôpital, d’opération… Mon esprit se vide. Heureusement, ma mère est là, elle me serre la main, un soutien précieux.

Elle tente de me rassurer :

« Ne vous inquiétez pas, la bonne nouvelle, c’est que tout peut être fait par voie basse, sans chirurgie. En plus, c’est ambulatoire : vous rentrez le matin et ressortez le soir. »

L’infirmière essaie de négocier pour retenter dans 30 minutes, mais le médecin est réticent.

 

Un dernier espoir

Je prends la parole :

« Ce serait sous anesthésie générale ? 

– Oui, c’est préférable vu votre tension. 

Mon cœur se serre :

– Vous me parlez d’anesthésie générale, mais j’ai seulement 40 % de capacité respiratoire ! La dernière fois que j’ai été opérée, j’avais préparé mes poumons un mois en avance avec des exercices et une machine pour mieux gérer l’anesthésie. Mais là, ils ne sont pas prêts du tout ! »

Silence. Le médecin réfléchit, puis propose :

« On attend 15 minutes pour voir si votre tension redescend. Je veux bien essayer une dernière fois, mais sans garantie. »

Elle quitte la salle. L’aide-soignante continue de surveiller ma tension. L’infirmière met un peu de musique pour me détendre.

Quand le médecin revient, ma tension est redevenue normale.

« Effectivement, dans votre dossier, les anesthésistes notent que l’anesthésie est délicate pour vous… Allez, on retente ! »

Elle recommence. Cinq minutes plus tard, ma tension grimpe en flèche. Le médecin s’arrête immédiatement. Après discussion avec ma mère, l’infirmière et moi, elle me donne deux options.

 

Le choix décisif

« Soit vous revenez vendredi à la première heure, on endort légèrement votre vessie et on tente une dernière fois, avec le risque d’aller directement au bloc si votre tension monte. Soit on fixe dès maintenant une date d’opération. C’est à vous de décider. 

Je regarde ma mère, qui me dit doucement :

– Fais comme tu le sens, c’est toi qui décides. 

Je réfléchis.

– Vous avez réussi à enlever les trois quarts des calculs aujourd’hui… Alors autant tenter vendredi, quitte à finir au bloc. Au moins, je n’aurai aucun regret. 

– Très bien, nous vous préparons votre convocation. Rendez-vous à 8 h vendredi. »

L’infirmière et l’aide-soignante me rhabillent et me transfèrent sur le brancard. Avant de partir, elles me pèsent. Bonne surprise : je n’ai pas pris de poids depuis septembre ! J’étais persuadée du contraire, ça me remonte un peu le moral.

 

La suite au prochain épisode

Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre vendredi.

Vont-ils réussir à enlever le reste des calculs ou vais-je devoir passer au bloc opératoire ?

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1 Comment

  1. Muriel Gauthier

    Coucou la warrior
    C’est normal d’avoir des moments de moins surtout quand on connaît ton parcours et ton angoisse d’une nouvelle hospitalisation est plus que légitime ❤️
    J’espère que ça a pu se faire ce matin et que tu es débarrassée de ces calculs venus t’enquiquine 🤞
    Courage à toi
    Gros bisous et à ta mère aussi 💋💋

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