Quand tout s’effondre, ma mère reste debout

Cet article ne parlera pas de moi cette fois-ci, je tenais à remercier une personne, si chère à mes yeux, même si cela ne sera jamais assez suffisant.

À ma mère, celle qui m’a soutenu depuis le premier jour

Je ne sais pas vraiment par où commencer, tant il y a de choses à dire et tant de moments que je n’oublierai jamais. Depuis le jour de l’accident, tu as été là, présente, forte, même quand tout semblait s’effondrer autour de nous. Tu as su faire face, tu t’es occupée de tout, alors que moi, je ne pouvais rien faire.

L’amour d’une mère

Je me souviens de ce jour où tu as débarqué sur les lieux de l’accident, sans même comprendre l’ampleur de ce qui venait de se passer. Depuis ce moment, tu n’as pas quitté mon chevet, tu venais me voir à l’hôpital tous les jours, ou presque, même quand j’étais trop épuisée pour parler ou te répondre. Ta présence, silencieuse ou remplie de mots réconfortants, tes papouilles ou ta chanson « j’ai deux amours », étaient tout ce dont j’avais besoin.

Tu as pris sur toi de prévenir la famille, les amis, de leur annoncer cette nouvelle qui a bouleversé toutes nos vies. Puis tu as continué en leur envoyant un message tous les soirs pour qu’ils puissent, eux aussi, suivre mon évolution. Je sais que ça n’a pas été facile. Et pourtant, tu as tenu bon, tu as pris les rênes de toutes les démarches administratives, tu as géré mes papiers, tu t’es battue pour que tout soit en ordre. Qu’est ce que tu as pu embêter certains soignants, ils devaient en avoir marre de nous ahah

Pas facile à digérer 

Je me rends compte aujourd’hui de tout ce que tu as traversé, de tout ce que tu as dû accepter, y compris ce mot si lourd à entendre : tétraplégique. C’est un mot qui change tout, et je sais à quel point il a été difficile pour toi de le prononcer, d’y faire face. Mais malgré cette douleur, tu es restée forte pour moi. Le nombre de fois où tu as dû avoir ce pincement au cœur de me laisser seule dans ce foutu lit d’hôpital parce qu’il était l’heure que tu t’en ailles…

Et puis il y a eu ta maison, notre maison, que tu as transformée pour me permettre de quitter les hôpitaux et de retrouver un endroit où je pourrais être moi-même, même avec mes nouvelles contraintes. Tu as fait tout ce qu’il fallait pour que je sois chez moi, là où je pouvais me sentir en sécurité.

Sans parler de ton travail… Tu as réduit ton temps de travail pour t’occuper de moi, pour m’accompagner à tous mes rendez-vous médicaux, pour être là, chaque jour, sans jamais te plaindre.

Un soutien inébranlable dans mon parcours

Maman, je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait. Tu as sacrifié tant de choses, tu as porté tellement de poids sur tes épaules, et pourtant, tu ne m’as jamais fait sentir que c’était trop pour toi. Tu as continué, chaque jour, sans jamais rien lâcher. Pourtant, je sais à quel point, j’ai pu t’envoyer balader, je me suis plainte, j’ai lâché mes larmes… On me dit que j’ai une force incroyable mais on en parle de la tienne !

Je ne serais jamais assez reconnaissante pour tout ce que tu as fait et continues de faire. Grâce à toi, je me sens soutenue et aimée, même dans les moments les plus sombres.

Merci, maman, de n’avoir jamais baissé les bras, même quand tout semblait perdu. Merci pour ta force, ton amour, et pour tout ce que tu fais encore pour moi aujourd’hui. Je ne pourrais pas avancer sans toi.

Je t’aime fort jusqu’au ciel !

Alors oui, on parle beaucoup de moi, de mon caractère, ma force, et j’en passe. Mais mets-toi une minute à la place de ma mère, t’imagines la douleur que cela doit procurer quand cela arrive à ton enfant ?!